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Poteau du TOMBRAY
Commune de Aumont-en-Halatte

HISTOIRE :

​La route de la Queue de la Brosse est l’une des « nouvelles routes faites par ordre du roy » au XVIIème siècle, longue et rectiligne « pour les commodités de la chasse ». Elle apparait sur les cartes dès 1695. Elle reliait le prieuré de Saint Christophe au nord au lieu-dit de la Queue de la Brosse au sud. « Queue » désigne une partie boisée allongée, et « brosse » des broussailles ou taillis. Jadis, la plus grande partie de la forêt d’Halatte était couverte de taillis. Le carrefour du Tombray, à l’intersection de la route de la Queue de la Brosse et de la route du Tombray, date du XVIIIème siècle et apparait sur la carte de Delavigne en 1724. L’origine du nom de ce lieu-dit viendrait de tombelle, butte en terre ou en pierre élevée au-dessus de sépultures, correspondrait à un tumulus néolithique au nord de Senlis, dont la trace a été perdue.

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LE VILAGE D’AUMONT (extrait du site de la commune)
Le nom du village, apparu pour la première fois en 1129, In villa alti montis, a changé plus d'une quinzaine de fois au fil des ans : la première mention, trouvée dans un texte, est Alti Montis en 1129, puis Aulmont en 1258, Aumont-les-Senlis en 1453, Aumont la Montagne sous la révolution en 1981, Aumont devient Aumont-en-Halatte. Ce village doit-il son nom au mont Alta (142 m) qui le domine dans la forêt d'Halatte à proximité ou à la butte de sable plus proche encore ?
S'il n'y a pas de traces de l'histoire ancienne d'Aumont, on peut penser qu'aux temps préhistoriques le village a vécu hors des tumultes, grâce à sa situation au cœur de la forêt. Au Moyen-Age les terres d'Aumont, « le fief » appartient à des propriétaires successifs. En 1202, Jean 1er, Sire d'Aumont, prend part à la 4ème Croisade en compagnie de Thibaut de Champagne, Beaudoin de Flandre et Louis IX. En 1310, l'évêque de Senlis possède la moitié du fief, l'autre moitié étant propriété du seigneur de Montépilloy. En 1448 l'Evêque de Senlis, Simon Bonnet rachète nombre de fiefs, dont celui d'Aumont.

Le village traverse sans faits importants les XVIe, XVIIe et XVIIe siècles. Le « tirage » du sable de la butte procure du travail bien payé aux habitants et des ressources à l'évêque de Senlis.
Lors de la révolution, Rieul Blanchet et Charles Péchon représentent Aumont à l'Assemblée de Baillage de Senlis. Le 4 août l'Assemblée nationale Constituante vote la suppression des privilèges et le 22 décembre la division de la France en départements. Le village sera rapidement affranchi de la tutelle de l'Evêché de Senlis. En 1793 le village, débaptisé, prend le nom d'Aumont-la-Montagne, il reprendra son nom un an plus tard.

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