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Association pour la sauvegarde des
Poteaux des Trois Forêts
de Chantilly, Ermenonville et Halatte
Poteau de SAINT MAURICE
Commune de Aumont-en-Halatte
HISTOIRE :
Le carrefour Saint-Maurice est à l’intersection de la route de Condé et de la route de la Queue de la Brosse. Il date du XVIIIème siècle et apparait sur la carte de 1724, en même temps que la route de Condé. Le carrefour tire son nom des bois de Saint-Maurice sur lesquels il se trouve. Ces bois appartenaient au prieuré Saint-Maurice de Senlis, créé par Saint Louis en 1262, dans l’enceinte du palais royal.
LE VILAGE D’AUMONT (extrait du site de la commune)
Le nom du village, apparu pour la première fois en 1129, In villa alti montis, a changé plus d'une quinzaine de fois au fil des ans : la première mention, trouvée dans un texte, est Alti Montis en 1129, puis Aulmont en 1258, Aumont-les-Senlis en 1453, Aumont la Montagne sous la révolution en 1981, Aumont devient Aumont-en-Halatte. Ce village doit-il son nom au mont Alta (142 m) qui le domine dans la forêt d'Halatte à proximité ou à la butte de sable plus proche encore ?
S'il n'y a pas de traces de l'histoire ancienne d'Aumont, on peut penser qu'aux temps préhistoriques le village a vécu hors des tumultes, grâce à sa situation au cœur de la forêt. Au Moyen-Age les terres d'Aumont, « le fief » appartient à des propriétaires successifs. En 1202, Jean 1er, Sire d'Aumont, prend part à la 4ème Croisade en compagnie de Thibaut de Champagne, Beaudoin de Flandre et Louis IX. En 1310, l'évêque de Senlis possède la moitié du fief, l'autre moitié étant propriété du seigneur de Montépilloy. En 1448 l'Evêque de Senlis, Simon Bonnet rachète nombre de fiefs, dont celui d'Aumont.
Le village traverse sans faits importants les XVIe, XVIIe et XVIIe siècles. Le « tirage » du sable de la butte procure du travail bien payé aux habitants et des ressources à l'évêque de Senlis.
Lors de la révolution, Rieul Blanchet et Charles Péchon représentent Aumont à l'Assemblée de Baillage de Senlis. Le 4 août l'Assemblée nationale Constituante vote la suppression des privilèges et le 22 décembre la division de la France en départements. Le village sera rapidement affranchi de la tutelle de l'Evêché de Senlis. En 1793 le village, débaptisé, prend le nom d'Aumont-la-Montagne, il reprendra son nom un an plus tard.
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