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Association pour la sauvegarde des
Poteaux des Trois Forêts
de Chantilly, Ermenonville et Halatte
Poteau du MONT ALTA
Commune de Aumont-en-Halatte
HISTOIRE :
Le Mont Alta est la colline sur laquelle nous nous trouvons, à 142m d’altitude, et dont le nom est associé à celui de la forêt d’Halatte. Le carrefour est à l’intersection de la route de l’Arbre à Fougères et de la route Sarrobert. Il n’est pas au point culminant car nous ne sommes qu’à 139m. Le poteau du Mont Alta, qui figure bien dans l’Etat des Forests de 1733, avait disparu. Un nouveau poteau, réalisé à l’identique de l’ancien, a récemment été mis en place par l’APTF, Association des Poteaux des Trois Forêts, qui s’occupe de l’entretien, la rénovation et la sauvegarde de ces poteaux historiques sur les trois forêts de Chantilly, Halatte et Ermenonville
LE VILAGE D’AUMONT (extrait du site de la commune)
Le nom du village, apparu pour la première fois en 1129, In villa alti montis, a changé plus d'une quinzaine de fois au fil des ans : la première mention, trouvée dans un texte, est Alti Montis en 1129, puis Aulmont en 1258, Aumont-les-Senlis en 1453, Aumont la Montagne sous la révolution en 1981, Aumont devient Aumont-en-Halatte. Ce village doit-il son nom au mont Alta (142 m) qui le domine dans la forêt d'Halatte à proximité ou à la butte de sable plus proche encore ?
S'il n'y a pas de traces de l'histoire ancienne d'Aumont, on peut penser qu'aux temps préhistoriques le village a vécu hors des tumultes, grâce à sa situation au cœur de la forêt. Au Moyen-Age les terres d'Aumont, « le fief » appartient à des propriétaires successifs. En 1202, Jean 1er, Sire d'Aumont, prend part à la 4ème Croisade en compagnie de Thibaut de Champagne, Beaudoin de Flandre et Louis IX. En 1310, l'évêque de Senlis possède la moitié du fief, l'autre moitié étant propriété du seigneur de Montépilloy. En 1448 l'Evêque de Senlis, Simon Bonnet rachète nombre de fiefs, dont celui d'Aumont.
Le village traverse sans faits importants les XVIe, XVIIe et XVIIe siècles. Le « tirage » du sable de la butte procure du travail bien payé aux habitants et des ressources à l'évêque de Senlis.
Lors de la révolution, Rieul Blanchet et Charles Péchon représentent Aumont à l'Assemblée de Baillage de Senlis. Le 4 août l'Assemblée nationale Constituante vote la suppression des privilèges et le 22 décembre la division de la France en départements. Le village sera rapidement affranchi de la tutelle de l'Evêché de Senlis. En 1793 le village, débaptisé, prend le nom d'Aumont-la-Montagne, il reprendra son nom un an plus tard.
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